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Finale de la CDM 2030 : Les investissements de l’Espagne ne garantissent pas le succès

À l’approche de la Coupe du Monde de la FIFA 2030, l’Espagne se trouve dans une situation complexe. Bien qu’elle ait investi significativement dans la candidature conjointe avec le Maroc et le Portugal, elle n’a pas de garantie quant à l’organisation de la finale, le match le plus attendu de cette compétition.

Un investissement majeur, mais des résultats incertains

Selon des documents internes récemment publiés, il existe un déséquilibre significatif dans les contributions financières des trois pays impliqués. D’une part, l’Espagne a investi plus de 2,18 millions d’euros, représentant environ 60% du coût total du dossier de candidature. D’autre part, le Maroc et le Portugal ont fourni des montants nettement inférieurs, avec environ 26,69% pour le Maroc et 16,10% pour le Portugal.

Le quotidien espagnol The Objective a souligné que le gouvernement espagnol avait également accordé une subvention directe de 7,5 millions d’euros pour préparer le dossier sur les années 2023 et 2024. Cependant, ce soutien ne s’est pas traduit par une influence significative sur les décisions prises concernant le pays hôte de la finale.

Les enjeux de la désignation du pays hôte

Malgré l’engagement financier de l’Espagne, la FIFA n’a pas encore décidé du pays qui accueillera le match de clôture. La candidature du stade Santiago Bernabéu à Madrid est soutenue par de nombreux médias, tandis que le Maroc met en avant son futur grand stade de Benslimane, capable d’accueillir 115 000 spectateurs, ce qui représente une option sérieuse.

Au-delà des infrastructures, les relations personnelles jouent également un rôle crucial. Le président de la Fédération marocaine, Fouzi Lekjaa, bénéficierait d’une proximité avec Gianni Infantino, président de la FIFA, ce qui pourrait conférer un avantage stratégique au Maroc dans les négociations.

Un rapport financier révélateur

En mars dernier, la Fédération royale espagnole de football (RFEF) a présenté un rapport sur les dépenses engagées, totalisant 5,9 millions d’euros. Bien que 1,56 million d’euros de ce montant aient été restitués, avec des intérêts, cela souligne les incertitudes financières qui entourent le dossier.

De plus, les dépenses déclarées ont inclus des coûts de modernisation des infrastructures de plusieurs clubs de football espagnols, pour un montant dépassant 3 millions d’euros. Cette initiative a été perçue comme une manière de justifier les coûts au-delà du simple dossier de candidature.

Répartition des investissements

Initialement, la candidature ne concernait que l’Espagne et le Portugal, l’Espagne prenant en charge 75% des dépenses. L’intégration du Maroc a modifié cette dynamique, amenant à une nouvelle répartition : 55% pour l’Espagne, 30% pour le Maroc et 15% pour le Portugal, selon un protocole d’accord signé en octobre 2023.

Les enjeux géopolitiques et sportifs semblent désormais prévaloir sur les simples calculs financiers, laissant l’Espagne dans une position délicate malgré ses efforts significatifs.

Source: hespress.com

Équipe Onyx

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